
gabriel-marie farey
Les questions des codes et des signes sont centrales dans le travail de Gabriel-Marie Farey (né en 1981 à Reims ; vit et travaille à Reims). Il développe son regard sur le territoire, envisagé comme espace de construction plastique. Pour cela, il utilise toutes les potentialités de l’image — du graphisme à la photographie en passant par la typographie — ainsi que la pluralité des modes de production — du dessin à la maquette en passant par l’installation. C’est un travail le plus souvent sériel, se développant in situ, qui questionne notre rapport à l’éphémère en se réappropriant le lieu. Tout ceci l’amène à des associations (ou collaborations) avec d’autres artistes, notamment le collectif 23.03.Gabriel-Marie Farey est invité en résidence de médiation dans le cadre du PAG « Quand la matière prend forme » sur le Campus scolaire Jean-Baptiste Colbert à Reims.

julien nédélec
Julien Nédélec (né en 1982 à Rennes ; vit et travaille à Nantes) manipule les signes et questionne la représentation en jonglant avec le langage, les images ou le son dans un jeu de transpositions appliqué aux médiums eux-mêmes. Ainsi, l’artiste construit ses propres règles, souvent empiriques, et joue avec les limites préexistantes. Son travail, poétique et empreint de références, peut prendre la forme de sculptures, d’éditions, d’installations ou bien encore de dessins.Julien Nédélec est invité en résidence de médiation dans le cadre du PAG « Quand la matière prend forme » au Collège Trois Fontaines à Reims.

meris angioletti
Meris Angioletti sera en résidence au FRAC Champagne-Ardenne en septembre et octobre 2016, en amont de son exposition. Cette période sera notamment l’occasion pour elle de développer et répéter la performance qui sera présentée durant l’exposition.

laëtitia badaut-haussmann
Ce qui interpelle d’emblée lorsque l’on découvre le travail de Laëtitia Badaut-Haussmann, c’est à quel point cette dernière maîtrise l’histoire et les vocabulaire cinématographique, littéraire, architectural ou du design, qu’elle entremêle régulièrement dans sa pratique. En s’emparant de la sorte de ces formes et théories pour les mettre au service de son propre travail, elle tend à déconstruire les codes narratifs « classiques ». L’artiste travaille ainsi sur les formes du récit, ce que l’on donne à voir et à entendre, dans une tentative de révélation d’un potentiel narratif insoupçonné, l’espace d’exposition devenant un lieu d’affranchissement et de sublimation du réel.
Laëtitia Badaut Haussmann est invité en résidence au FRAC Champagne-Ardenne, et travaillera en étroite collaboration avec SciencesPo Paris, Campus de Reims.

jagna ciuchta
Jagna Ciuchta (née en 1977 à Nowy Dwor Mazowiecki, Pologne ; vit et travaille à Paris) développe une pratique protéiforme et processuelle, liée au statut même de l’exposition. Elle traite tant des formes qui servent à la représentation d’œuvres d’art – comme le display ou la documentation – que de la question d'autorité inhérente à une exposition produite dans un contexte donné. Elle mêle ces différentes problématiques dans ses expositions, où des mises en scènes originales accueillent des photographies de displays d’expositions vides, des fragments d’expositions passées ou des œuvres réalisées par d’autres artistes.
En amont de son exposition Silver Cover, Jagna Ciuchta est invitée en résidence par le FRAC Champagne-Ardenne au centre d'art contemporain Passages ; une résidence croisée qui lui permet de travailler directement dans les espaces du centre d’art, afin de créer une installation qui réponde également à la spécificité de ce lieu.

hélène juillet
Hélène Juillet (née en 1985 à Dijon ; vit et travaille à Courtenot) obtient , en juin 2010, son Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique aux Beaux Arts de Paris à l’unanimité du jury. Autour de la sculpture, elle pense en volume et aime les questions de positionnement, de point d’appuis. Ses recherches se veulent géométriques, abstraites, ayant un rapport direct et complexe avec le lieu où elle sont poursuivies. Le lieu, l’espace influent alors sur l’objet sculptural créé, qui lui-même change la perception que le corps peut avoir de ce lieu.
Hélène Juillet est invitée en résidence de médiation dans le cadre du PAG « Présenter-Représenter » sur le Campus scolaire Jean-Baptiste Colbert à Reims.

nicolas thiebault-pikor
Les univers abstraits d’abord attrayants, moirés, foisonnants, appâtant par ailleurs l’amateur d’art cinétique ou optique de Nicolas Thiebault-Pikor (né en 1980 à Troyes ; vit et travaille à Troyes), se révèlent être d’étranges sources de perturbation pour l’œil. L’effet de répétition géométrique qui attire autant l’esprit qu’il peut fatiguer les sens reste à la fois une volonté de décoration et d’enjolivement, et la définition même du décoratif lorsqu’il est un jeu volontaire de contrepoint et de miroir avec ce qui lui préexiste. En bref, quand il vient révéler ce qui l’entoure.
En parallèle de sa pratique artistique, Nicolas Thiebault-Pikor a également fondé avec Alice Walter l’atelier OASP à Troyes, plateforme d’échange, de partage et de savoir-faire autour des formes et des techniques de création, d’expérimentation et d’impressions artistiques.
Nicolas Thiebault-Pikor est invité en résidence de médiation dans le cadre du PAG « Présenter-Représenter » au Collège Trois-Fontaines à Reims.